• Precautions a prendre avant de partir
    Conseils pratiques    > Santé en voyage

    N oubliez pas que la santé peut gacher vos vacances donc quelques précautions sont a prendre avant de partir et pendant votre séjour

    C’est pas drôle d’être malade à la maison, mais en voyage ça peut l’être encore moins.
    Respecter les règles élémentaires d'hygiène, se laver les mains, surveiller
    l’eau de boisson et la nourriture. Pour les longs séjours, faire attention aussi à la variété de ses menus afin d'avoir sa ration de protides, lipides, glucides et d'éviter les carences en vitamines et sels minéraux.
    Emporter une
    pharmacie de voyage  peut aider : antiseptiques, antibiotiques, anti-moustique, anti-histaminique, anti-inflammatoire...
    Avant le départ

    Comme il vaut mieux prévenir que guérir :

    On peut se former aux gestes de secours (pas seulement utile pour un tour du monde d'ailleurs) et apprendre quelques rudiments de médecine pour ne pas faire n'importe quoi avec les médicaments que l'on emporte.

    Etre à jour dans ces vaccinations : une dizaine de piqûres, à planifier plusieurs mois avant le départ (à cause des injections multiples et des délais nécessaires entre deux vaccins différents).
    La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour entrer dans certains pays.

    Faire un check-up (dentaire entre autre) avant le départ peut éviter bien des soucis... Histoire de se motiver, imaginez vous vous faire arracher une dent sur la grand place du marché à Katmandu, 50% de chances de faire une scepticémie.

    Pour finir, une bonne assurance / assistance va certainement être utile en cas de pépin : cela peut aller du simple conseil au rapatriement. Les ambassades, consulats, grand hôtels peuvent aussi vous mettre en contact avec des médecins ''choisis'' parlant au minimum anglais.


    Attention !!!
    Je ne suis pas médecin, je présente seulement la liste des médicaments que
    nous emportons lors de nos différents voyages . Si on est vraiment malade ou en cas de doute, le mieux est bien sûr d'aller voir un médecin compétent. L'assurance et l'assistance que vous avez souscrit à bon escient sont là pour vous aider et vous rembourser au cas où.


    Avant le départ

    Les vaccins

    Que vous partiez ou pas... pensez à mettre à jour vos vaccins !

    Selon votre destination, des vaccins spécifiques sont conseillés ou même obligatoires. Le calendrier de vaccination sera établi par un médecin, qui connaît les interactions, délais inter-injections, et les contre-indications. Les vaccinations nécessaires pour vous protéger au cours de votre voyage sont aussi fonction de votre façon de voyager (zone rurale / urbaine / séjour prolongé). N’hésitez pas à consulter un service spécialisé pour les voyageurs, il y en a dans toutes les grandes villes. 


      A la maison  

    Tuberculose (BCG) : Vous avez dû être vacciné et contrôlé tout petit… N’en parlons plus.

    Rougeole, Oreillons : Vous les avez attrapés ou vous avez été vacciné.

    Rubéole : Idem, .

    Diphtérie - Tétanos - Polio : rappel tous les 10 ans.

    Hépatite B : une ou trois injections + rappels suivant l’âge de la première injection.

     En voyage

    Hépatite A, Fièvre Typhoïde : Chaudement recommandés pour tout voyage dans les pays en voie de développement.

    Fièvre jaune : Recommandé (voire obligatoire) pour les zones tropicales et équatoriales d’Afrique et d’Amérique du sud. Se renseigner auprès d’un
    centre de vaccination fièvre jaune, seuls habilités à vous vacciner contre cette maladie.

    Méningite à méningocoques A et C : Un peu partout, au gré des épidémies. Recommandé pour un tour du monde.

    N oubliez pas :

    Encéphalite japonaise : en cas d’épidémie. Recommandé pour tout séjour prolongé en zone rurale en Asie du Sud et de l'Est. Se renseigner auprès d'un centre de vaccination fièvre jaune. Possible de se faire vacciner ‘’localement’’ à Hongkong ou Singapour par exemple.

    Rage : recommandé pour toute personne en contact avec les animaux. La rage est fréquente en Asie et spécialement en Inde. La vaccination n’est pas totalement efficace et doit être complétée par un sérum antirabique en cas de morsure.

    Encéphalite à tique : Pour les grandes randonnées dans les pays d’Europe Centrale et de l‘Est.

    Grippe : Recommandé pour les plus de 65 ans.

    Choléra : N’est pas recommandé car moyennement efficace et provoquant des effets secondaires importants.

     Pharmacie de voyage

    On trouve plein de listes de médicaments sur l’Internet. Entre les partisans du simple tube d’aspirine et ceux qui transportent un hôpital de campagne, à chacun de faire la sienne en fonction de ses destinations et de ses ''fragilités'' habituelles. Allez consulter votre médecin pour avoir les prescriptions. Dans les grandes villes, il est possible de consulter un médecin spécialiste des voyages et des maladies ''exotiques'' à priori peu connues du médecin de votre quartier.
    Si la liste est longue, la quantité de médicaments emportée est restée assez faible. Sauf cas particuliers, on trouve ces médicaments à peu près partout dans le monde et sans ordonnance. Dans certains pays, et surtout en Afrique, on trouve beaucoup de contrefaçons de médicaments, il est ainsi difficile de savoir ce que l'on achète réellement.

    1 Boîte à pharmacie rigide et étanche. Genre ''Tupperware''. Evite à vos pilules des se retrouver en poudre au fond du sac, permet aussi de se passer des emballages en carton et de gagner beaucoup de place. Ne pas oublier de garder les notices pour la posologie et pour la formule chimique qui permettra à tout pharmacien de trouver l'équivalent.
    Un bon élastique autour permettra de tenir la boîte fermée dans le sac.

    Traitement de l'eau :
    voir la rubrique ci-après

    Aspirine / Paracétamol / Ibuprofène mal à la tête, aux dents, fièvre, grippe...

    Smecta / Immodium / Ercefuryl / Lactéol fort pour calmer et traiter la turista "normale". En cas de présence de sang dans les selles, allez consulter un toubib.

    Antibiotique large spectre (Genre Clamoxyl) pour infection, abcès, grosse angine.

    Décongestionnant nasal pour un peu plus de confort quand on attrape un rhume.

    Antihistaminique, (Hydro) cortisone pour les allergies, apaiser les piqûres d'insecte. Attention, la cortisone ne doit se prendre que sur une courte période.

    Anti-inflammatoire en pommade et en suppositoires ou cachets.

    Antiseptique externe iodé, bon pour désinfecter les plaies et traiter les mycoses. Il existe des formules iodées en gel, et c'est une bonne idée car si une bouteille d'iode s'éclate dans votre sac, vous allez lancer la mode des vêtements oranges.

    Anti-mycosique pour traiter les champignons (principalement sur les pieds en contact avec le sol des douches ''douteuses'')

    Collyre ''universel'' pour les irritations oculaires (poussières, fumée, soleil...) On en trouve en dosettes individuelles et jetables. Cette présentation est très avantageuse car la durée de conservation des collyres est très faible après ouverture.

    Biafine crème miracle pour les coups de soleil et les irritations de la peau.

    Ciseaux, gaze, sparadrap, urgopore, steri-strip, pansements, double-peau pour traiter et protéger les plaies, écorchures et autres ampoules...

    Thermomètre permet de savoir si on a un problème infectieux, ou si on peut soupçonner une crise de paludisme ou de dengue, youpi !

    Répulsif moustique peau avec du DEET ou du 35 35. Attention, tous ne sont pas efficaces (citronelle par exemple). Comme d'habitude, les chevilles sont attaquées en premier ! Attention, les produits les plus efficaces sont souvent déconseillés pour les enfants et les femmes enceintes.

    Répulsif vêtements Traiter ses vêtements (longs) au Permethrine permet d'éviter les piqûres de moustique au travers.

    Crème solaire

    Vitamines si vous pensez avoir une alimentation déséquilibrée pendant longtemps. Insistez sur les fruits et les légumes, frais et sec

     

     

     

    Le paludisme

    La meilleure des choses à faire est de prévenir les piqûres des moustiques : ce sont eux qui sont les vecteurs de ces deux maladies.

    Le palu est un parasite transmis par les moustiques anophèles et qui sont actifs la nuit seulement. Les symptômes sont une forte fièvre, des maux de tête, des contractures... Cette affection est mortelle dans certains cas (cela dépend de la souche du parasite). Des traitements existent.

    Le jour, une autre espèce de moustique, l'aedes, peut transmettre le virus de la dengue. Il est connu sous 4 formes différentes. Il n'y a pas vraiment de traitement pour cette maladie qui donne en principe une très forte fièvre pendant plusieurs jours, rarement pire pour un adulte. Notez toutefois que les épidémies de dengue sont de plus en plus fréquentes de par le monde, et notamment sous sa forme la plus grave (dengue hémorragique) mortelle dans 20% des cas sans traitement idoine.

    Moralité : le bon sens permet de grandement limiter les risques dans les zones infestées (tropicales et sub tropicales). A savoir :
    - Il faut porter des vêtements qui couvrent bras et jambes, et qui sont traités au Permethrine,
    - Mettre un répulsif efficace sur la peau directement exposée,
    - Utiliser un insecticide dans votre chambre (serpentin, diffuseur ou autre)
    - Dormir sous une moustiquaire imprégnée si possible. Les moustiques n'aiment pas beaucoup la climatisation et les courants d'air des ventilateurs. Les moustiquaires dans les hôtels sont souvent trouées, un peu de sparadrap est bien utile pour réparer tout ça.


    Contrairement à la dengue, il existe des traitements anti paludéen (préventif et curatif). La chimie préventive du genre Nivaquine / Savarine / Lariam / Autres peut protéger contre les effets du parasite du palu et atténuer une crise le cas échéant. La prise de ce traitement préventif n'est pas toujours efficace, peut ''masquer'' les symptomes d'une crise plus grave, entraîne des effets secondaires plus ou moins importants suivant les personnes et le durée du traitement (nausées, vertiges, troubles visuels ou mentaux...). Tout cela est bien sûr à mettre en regard avec le risque potentiel de la zone traversée.
    La prise de ces médicaments accélère aussi la résistance du parasite, rendant de plus en plus inefficace tout traitement préventif.
    Alors... traitement préventif ou pas ? A chacun de choisir en fonction du risque de la zone. Un médecin ou un voyagiste essayeront toujours de ''se couvrir'' en vous disant que le traitement préventif est nécessaire. Tout dépend de l'endroit et de la manière de voyager. Beaucoup moins de risque dans un hôtel climatisé d'une grande ville qu'au fin fond d'une jungle de Papouasie. Cela dépend aussi de la saison, celle des pluies étant généralement plus propice à la multiplication des moustiques.

    En tout cas, que l'on choisisse ou pas de prendre un traitement préventif il faut se rappeler qu'une crise de palu est très grave et l'issue peut en être fatale en quelques jours. La vitesse de réaction est fondammentale ! Donc en cas de doute: allez voir un médecin fissa, faites une analyse de sang (attention aux seringues, SIDA et hépatites). Emporter un traitement curatif peut tout bêtement vous sauver la vie, surtout si on se trouve à plusieurs jours de marche du premier village.

    Problemes de l eau deux solutions vous sont proposées

    Vecteur de maladies !
    De nombreuses maladies sont transmises par l'eau de boisson. La contamination intervient aussi par les aliments crus lavés avec une eau non potable (salades, tomates, fruits...). Faire attention aussi aux glaçons et aux jus de fruit frais souvent coupés à l'eau. Evitez de boire la tasse si vous vous baignez dans de l'eau douce. Abstenez vous même de chanter sous la douche ou de rincer la bouche après un brossage.
    Ce n'est pas parce que les autochtones la boivent qu'elle est bonne, c'est juste qu'ils n'ont pas le choix, pas les moyens financiers, pas les mêmes habitudes et pas les même système immunitaire que vous. Ils attrapent aussi des maladies. Cela va du dérangement intestinal passager aux affections plus graves nécessitant un traitement adapté complété par une éventuelle réhydratation. Il est très difficile de se débarrasser des amibes. Quitte à choisir un parasite, je vous conseille la giardiase qui est plus facile à traiter (en seulement 1 mois !).
    Soyez à jour dans vos vaccinations avant de partir : DT Polyo, typhoïde et hépatite A (les autres aussi).


    Boire de l'eau en bouteille :

    En général facile à trouver partout dans le monde.
    Le problème vient parfois des bouteilles elles même qui se retrouvent en grande quantité dans la nature (tout comme les sacs plastiques). Dans quelques pays, comme cela m'est arrivé en Inde, on peut se laisser abuser par des bouteilles contrefaites qui semblent pourtant parfaitement scellées : la turista est alors garantie. Il y a beaucoup moins de risques de ce genre avec l'eau gazeuse ou les sodas.

    Potabiliser l'eau :

    Le traitement de l'eau dépend de l'endroit où on la prend. Le postulat initial est donc de commencer par trouver une eau claire et la moins polluée possible... Ce n'est pas par ce qu'elle est claire qu'une eau est potable, c'est juste un bon début ! Ce n'est pas non plus parce qu'une eau est trouble qu'elle est mauvaise non plus... Cependant, sachez que de nombreux parasites en restant accrochés aux impuretés de l'eau se protègent, dans une certaine mesure, des attaques extérieures (chimiques y compris).
    - Sur les bords d'une rivière sablonneuse, il est par exemple facile de creuser un petit puits au bord de l'eau et de profiter ainsi d'un superbe filtre à sable naturel.
    - Dans un lac ou une rivière paisible, pas mal de bestioles restent en surface ou tombent au fond avec les boues... Il faut donc toujours récupérer le précieux liquide entre deux eaux.

    Faire bouillir l'eau.

     Quelques instants suffisent à tuer 99,9% de ce qu'il y a à tuer si l'eau est claire. 10 minutes pour le 0,1% restant. Thé et café sont donc généralement sans risque. C'est la méthode la plus sûre mais pas la plus simple à mettre en oeuvre, ni la plus écologique à cause de l'énergie calorifique nécessaire.

    Le traitement chimique :
    Plusieurs procédés d'efficacité variable sont disponibles. On sait que l'utilisation continue et à forte dose de ces produits n'est pas très bonne pour la santé en général, et carrément déconseillée pour les enfants et les femmes enceintes... A mettre en rapport avec les innombrables possibilités de maladies que l'on peut attraper si on ne traite pas l'eau destinée à la boisson ou au lavage des fruits et légumes.
    Il faut généralement laisser agir les produits entre 30 minutes et deux heures pour une efficacité optimale... Dur dur quand on a soif !
    - Pastilles ou gouttes d'iode : efficaces, tuent les amibes et autres giardia. En contrepartie le goût n'est pas terrible.
    - Pastilles ou gouttes de chlore (Hydrochlonazone, Drinkwell) ne tuent pas absolument tous les parasites mais une bonne partie, goût de javel.
    - Ion argent (Micropur) pour conserver l'eau déjà potable. Cette marque propose aussi une nouvelle génération de pastilles et des gouttes ''fortes'' qui associent un traitement classique et sa conservation longue durée.

    L'ultrafiltration :
    Le principe est de ne laisser passer (presque) que les molécules d'eau et de retenir les parasites, microbes, et virus... Certains modèles sont aussi équipés de filtres à charbon complémentaires pour enlever les goûts et odeurs résiduels. Il y a aussi parfois un traitement chimique additionnel avec une résine iodée.

    En pratique, on trouve ces filtres en version ''voyage'' sous forme de ''pompes'' qui permettent de remplir un récipient, de gourdes genre ''cycliste'' ou de grosses pailles dans laquelle il suffit d'aspirer pour boire. Le prix de ces filtres est équivalent à quelques centaines de bouteilles d'eau minérale... Un peu cher mais bien utile aux baroudeurs qui partent des semaines en expédition dans la jungle.

    Bons  voyages à toutes à tous

     

                                               

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique